Comment gérer sa colère ?

Lors d’une situation qui nous touche particulièrement, qu’elle soit énervante, douloureuse ou encore injuste, la réaction qui vient en premier lieu est souvent la colère. On parle alors plus fort, fait des gestes virulents, nos muscles se tendent et notre respiration s’accélère, et la colère prend le dessus sur les pensées rationnelles. Pour éviter des situations qui peuvent virer au drame mais aussi faire peur à ses proches, le contrôle de la colère apparait comme primordiale. Contrôler les réactions physiques mais aussi psychologiques que l’état d’énervement fait naître en nous permet de se calmer, mais aussi de mieux faire face face à de futurs nouveaux énervements. 

Limiter les impacts psychologiques de la colère 

La prise de recul physique et morale

Ce premier conseil peut paraitre difficile à entendre, surtout après un passage de colère intense, mais prendre du recul permet de retrouver ses esprits plus rapidement. Ce conseil est d’abord valable de manière physique : pendant l’énervement, si vous vous trouvez face à quelqu’un ou quelque chose qui le provoque, changer de pièce est la meilleure des choses à faire. En ne voyant plus l’objet de votre colère, vous pourrez mieux réfléchir, mais le fait même de marcher est aussi bénéfique pour vous calmer. En libérant des endorphines, le fait d’aller marcher dans son jardin ou de traverser des pièces permettra de faire redescendre la pression occasionnée.

De manière morale, prendre du recul c’est réfléchir sur ce qui a pu nous énerver dans la situation que nous sommes en train de vivre. Etait-ce nécessaire d’en arriver à de tels résultats ? Une situation comme celle-ci aurait-elle pu être évitée par le contrôle ou la réflexion ? Plusieurs questions qui une fois répondues vous permettront de voir plus clair sur ce qu’il vient de se passer. Dans la plupart des cas, la colère n’amène pas de résultats positifs et vient créer des situations de conflits sur le temps long. 

Quelles sources de la colère ?

Une fois que ce processus de réflexion est engagé, il est plus facile de faire un travail personnel, en notant par exemple les sources de la colère, si celles-ci sont fréquentes. En comprenant les situations qui mettent en place l’énervement il sera plus facile de les éviter ou de les rendre moins propices à ce type de réaction.

Les personnes proches concernées 

L’entourage de la personne concernée peut être d’une précieuse aide dans la gestion de la colère. Ainsi, il est possible que les proches d’une personne colérique puissent mieux lui indiquer les possibles causes de la colère, puisque l’individu concerné perd lui-même ses moyens lors de tels événements. Lors de crises de colère, les individus alentours peuvent être pris de court et choqués, et calmer des accès de colère peut aussi devenir vital pour préserver ses relations sociales.

Lutter contre les réactions physiques 

S’aider avec de l’eau

Une des premières conséquences de la colère, c’est la montée en température du corps qui réagit tout de suite à la stimulation. Pour ne pas laisser le sentiment et ses conséquences physiologiques perdurer dans votre corps, aller s’hydrater est une bonne solution. Calmant directement la colère mais permettant aussi de retrouver vos esprits plus vite, boire un verre d’eau ou se mouiller le visage sont des solutions recommandées pour mieux gérer sa colère. 

La respiration : source de calme

La respiration est la base de nos sentiments, et l’emballement provoqué par l’énervement vient perturber la bonne circulation de l’air. Pour rendre un rythme lent à votre corps, synonyme du calme, inspirer puis expirer profondément est une option. La respiration abdominale vient ainsi réguler l’air et permet de ré oxygéner cerveau et corps entier. En suivant des modèles comme des exercices de respiration, on vient recentrer toute son attention sur son propre corps, et plus seulement sur l’objet de la colère.

Se masser comme relaxation

Pour venir à bout de l’énervement passager, recourir aux massages est une solution souvent négligée. La crispation liée à la colère vient habiter le corps tout entier, et la contraction occasionnée va encore renforcer la nervosité. Il convient donc de se calmer et de s’occuper dès que possible de masser les muscles endoloris. En massant ses tempes, son cou et ses épaules, la tension créée est apaisée et le massage permet de mettre fin à une des conséquences physiologiques de la colère. 

Faire du sport en guise d’exutoire 

Dans le cas où des situations de colère sont récurrentes et qu’il est difficile d’y échapper, pourquoi ne pas se tourner vers diverses pratiques sportives, qui permettent d’évacuer un certain niveau d’énergie. Si la boxe ou la course apparaissent comme logiques pour calmer l’énervement, ce sont plutôt des sports de combat, comme l’aïkido, qui peuvent aider à une possible auto-régulation. Se calmer en faisant du sport en musique ou avec des séances régulières de yoga ou tai chi sont d’autres solutions auxquelles réfléchir.

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